Un projet américain pourrait avoir un impact localement
THETFORD. Un récent projet de règlement déposé par le Département des Transports des États-Unis pourrait bien avoir un impact positif pour l’entreprise locale Pultrall.
En effet, chaque État américain devra désormais tenir compte du cycle de vie de leurs ponts et autoroutes s’ils veulent obtenir des fonds fédéraux. De ce fait, Pultrall, qui se spécialise dans la fabrication de barres d’armatures en matériau composite destinées aux infrastructures de béton, pourrait bien profiter de cette manne. Résistant à la corrosion, l’armature V-Rod de l’entreprise permet notamment de diminuer les frais d’entretien des structures en prolongeant leur durée de vie utile, en plus d’offrir une empreinte carbone beaucoup plus faible que celle de l’acier.
Le projet de réglementation, déposé le 20 février dernier, stipule que dorénavant, le calcul du coût de cycle de vie devra faire partie intégrante du processus de planification des travaux de réfection et de construction des ponts et des infrastructures autoroutières. La réglementation américaine devrait être adoptée en 2016, et les États auront quatre ans pour s’y conformer.
Selon Bernard Drouin, président-directeur général de Pultrall, cette nouvelle favorisera l’utilisation de l’armature composite dans le réseau stratégique américain. «Un projet devra non seulement être évalué en fonction des coûts de construction, mais aussi des coûts d’entretien, de réparation, de réhabilitation et de remplacement, pour toute la durée de vie de l’ouvrage», explique-t-il.
L’entreprise travaille également avec le ministère des Transports du Québec pour que ce dernier utilise davantage la solution de l’armature composite dans ses infrastructures. Des démarches sont aussi en cours auprès d’autres instances gouvernementales pour que les projets d’infrastructures soient aussi soumis de manière systématique à des analyses du coût de cycle de vie comme aux États-Unis.