Une Thetfordoise à l’Everest
Après le Kilimandjaro en juillet 2014, la docteure en médecine podiatrique, Audrey Lessard, a accompli un autre exploit il y a quelques semaines en atteignant le camp de base de l’Everest situé à 5364 mètres dans la chaîne de l’Himalaya à la frontière entre le Népal et la Chine (Tibet).
En comparaison, le sommet du Kilimandjaro se trouve à 5895 mètres. Toutefois, selon la jeune femme qui est sourde de naissance, le camp de l’Everest est beaucoup plus difficile à atteindre en raison du terrain accidenté.
«Le périple est plus difficile physiquement. La montée est aussi plus longue puisque l’aller-retour prend huit jours pour le Kilimandjaro comparativement à 14 pour le camp de base de l’Everest. Le terrain est aussi beaucoup plus dangereux. On a constamment l’impression que l’on monte ou que l’on descend alors que l’ascension du Kilimandjaro est faite de plusieurs plateaux», explique Audrey.
Néanmoins, elle soutient que sa première expérience à gravir une montagne l’an dernier l’a beaucoup aidée à savoir à quoi s’attendre cette fois-ci, notamment comment vivre dans la nature et développer l’endurance nécessaire au périple.
Lors de son voyage au Kilimandjaro, Audrey avait malheureusement été blessée et avait eu du mal à atteindre le sommet pour cette raison. Cette fois-ci, elle a pu faire le périple en demeurant en bonne santé. «Je suis toutefois reconnaissante envers les sherpas (guides) qui m’ont tenu le bras tout le long et qui m’ont beaucoup aidée», mentionne-t-elle. En raison de sa surdité, la jeune femme a en effet des problèmes d’équilibre, ce qui était un gros obstacle à surmonter lors de son ascension.
Après ces deux aventures, Audrey Lessard n’a vraiment pas envie d’arrêter. Son prochain objectif? L’Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes et surnommé le «colosse de l’Amérique», situé à 6962 mètres en Argentine.
«J’aime beaucoup garder la forme en me donnant ce type d’objectif. Il s’agit d’une véritable épreuve physique et mentale, mais j’adore repousser mes limites et je compte bien continuer à le faire!»
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