«Écrire, ça libère» : un taux de réussite de 65%

Une fois de plus cette année, des jeunes des écoles primaires et secondaires de la région se sont impliqués dans l’activité Cartes de vœux d’Amnistie internationale.

Cette campagne portait à l’attention dix cas de personnes dont les droits les plus fondamentaux ont été bafoués : de la liberté d’expression aux droits des peuples autochtones, en passant même par le droit de défendre les droits des autres, et ce, dans divers pays du monde, de l’Amérique à l’Asie en passant par l’Afrique et l’Europe.

Grâce à la participation de plusieurs professeurs et à l’implication d’un millier d’élèves d’écoles primaires et secondaires, Amnistie a pu recueillir 1004 messages d’espoir et de solidarité qui, comme le passé le confirme, réussissent à percer le mur de la solitude ou de l’indifférence et même à exercer une pression sur les autorités politiques. En effet, 120 libérations ont eu lieu sur les 158 cas de droits civils et politiques présentés entre 2000 et 2017. Il ne faut pas non plus oublier les 263 messages d’espoir d’adultes de la région lors d’un Marathon d’écriture tenu le 3 décembre 2017 au restaurant La Bourgade.

Imen Derouche, conférencière et ex-prisonnière politique en Tunisie libérée grâce à Amnistie, a dit : «Je suis ici parce que je veux que les jeunes sachent que leurs actions ont des impacts importants. Le jour où j’ai commencé à recevoir des cartes de vœux, j’étais encore plus heureuse que le jour de ma libération. Je me sentais seule et le fait de recevoir des lettres de gens à travers le monde qui pensaient à moi m’a redonné espoir lorsque j’étais emprisonnée. J’espère que mon témoignage inspirera les jeunes à doubler leurs efforts et à continuer de s’engager avec Amnistie».