Cessez la désinformation!

Nous souhaitons remettre les pendules à l’heure à la suite de la lettre d’opinion de messieurs Létourneau et Vachon parue dans l’édition du Courrier Frontenac du mercredi 12 juillet 2017. Nous tenons à rectifier, voir démentir, les informations apportées dans leur texte. 

Ces derniers font référence aux changements apportés à la taxation à la suite de la modulation effectuée en avril dernier sur le compte de taxes de tous les contribuables. Parce qu’il faut le rappeler, nous avons travaillé cette modulation avec le principe d’ÉQUITÉ envers TOUS les contribuables. Cette modulation a diminué le compte de taxes d’une majorité de contribuables, et ce, en dessous du compte de 2016. Cette information semble pourtant échapper à messieurs Létourneau et Vachon.

De plus, ils soulèvent la comparaison faite dans la dernière édition du journal communautaire East Broughton.com entre la méthode de taxer que nous avons retenue et celle proposée par un contribuable. La méthode du contribuable a pour objectif de mettre tous les postes budgétaires sous la forme d’une taxe de service par unité d’évaluation excepté l’administration générale qui demeurerait sous la forme d’une taxe foncière. Les chiffres apportés et utilisés dans l’article en question sont ni plus ni moins ceux relatifs à la proposition du contribuable. Nous avons reçu plusieurs versions de cette même proposition et l’une d’elles proposait même de taxer les gens en jugeant leur train de vie. 

Rappelons aussi que les résidents non desservis par les réseaux d’aqueduc et d’égout ont un taux de taxation de 1,08 $ alors que les résidents desservis ont un taux de taxe de 1,30 $. Il y a une différence entre les taux de taxation parce que les résidents non desservis par l’eau potable ne paient pas l’emprunt relié aux travaux d’alimentation en eau potable contrairement à ce qui est avancé par le tandem Létourneau-Vachon qui induit les gens en erreur dans ce dossier.

C’est en 2012 que nous avons fait le choix de sous-traiter la tonte de pelouse des différents parcs et terrains de la municipalité. Nous avons pris cette décision parce que nous n’étions pas équipés pour le faire et que des économies étaient à faire. Puisque notre contrat d’entretien a pris fin en 2016, la Municipalité est retournée cette année en soumission pour une période de trois ans et c’est le plus bas soumissionnaire qui a été retenu conformément à la loi. Il faut préciser que le coût de 43 000 $ est étalé sur une période de trois ans. Nous voulons aussi préciser à la population que l’entretien paysager est effectué par une employée municipale et non pas par un sous-traitant comme l’affirment messieurs Létourneau et Vachon.

Puisque ces messieurs nous ouvrent la porte sur le sujet, nous invitons les citoyennes et les citoyens à consulter sur le site Web municipaliteeastbroughton.com le rapport financier 2016 réalisé par notre vérificateur externe et déposé à la séance publique du 10 juillet. Ils pourront constater que la Municipalité a dégagé un surplus de 179 000 $ en 2016 et que la dette à long terme s’établit à 6 742 698 $.

Comment une Municipalité peut-elle renouveler son réseau d’aqueduc et d’égouts sans obtenir des aides financières des gouvernements et sans avoir recours aux emprunts afin de financer sa part d’investissement? Il faut continuer de donner de l’eau potable et de maintenir à niveau nos conduites d’aqueduc et d’égouts, ainsi que le pavage de nos rues. Nos conduites datent entre 1930 et 1960. Quand l’état délabré de ce réseau affecte la qualité de vie des citoyens, ça justifie sans aucun doute le choix de notre administration d’investir dans le renouvellement de nos infrastructures. Ce n’est pas du luxe, c’est une obligation! Les besoins sont beaucoup plus grands que ce qui est investi présentement, et ce, justement parce que notre capacité de payer est limitée.

En terminant, sachez que les gens qui souhaitent assister aux séances publiques du conseil sont les bienvenus. Par contre, vous serez surpris de constater les propos irrespectueux de certains individus qui s’apparentent à une véritable campagne de salissage et de désinformation. Nous croyons que ce type de comportement ne fait qu’alimenter le cynisme et le désintérêt de la population à l’égard de l’administration municipale. 

François Trépanier, Annie Rodrigue, Émilie Roberge, Claudia Vachon, Claude Duchesne, François Baril et Kaven Mathieu
Conseil municipal d’East Broughton