Gouvernance scolaire: les municipalités voudraient participer

ÉDUCATION. Dans une lettre d’opinion envoyée aux médias aujourd’hui, la présidente de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), Suzanne Roy, soutient que les municipalités seraient ouvertes à participer à la gouvernance scolaire, à quelques conditions.
Tout d’abord, la mairesse de Sainte-Julie affirme que «la participation du monde municipal à ces conseils [qui remplaceraient les commissions scolaires, N.D.L.R.] est une excellente idée. Nous sommes des gouvernements de proximité. Nous connaissons mieux que personne les besoins des citoyennes et citoyens et les attentes des familles qui sont des plus diversifiées. Renforcer le partenariat entre le monde scolaire et le monde municipal ne peut que s’avérer gagnant pour la population.»
Mme Roy croit que la participation du municipal à la gestion scolaire pourrait améliorer le partage de ressources entre les institutions, comme les infrastructures, les équipements et les coûts d’entretien. «Assis à la même table, il sera plus facile de discuter de ces questions et d’y trouver des réponses innovantes et efficientes», peut-on lire dans la lettre.
Par contre, Mme Roy émet un bémol. «Les problèmes actuels ne doivent pas être transférés aux municipalités sans que des solutions n’aient été identifiées. La position des élues et élus municipaux est claire: pas de nouvelles responsabilités sans un financement additionnel adéquat, que ce soit pour la perception de la taxe scolaire, le transport écolier ou la gestion des immeubles scolaires. La réforme ne doit pas non plus se traduire par un empiètement dans le champ fiscal des municipalités, soit l’impôt foncier. Les contribuables y seraient perdants», argue-t-elle.

Tout d’abord, la mairesse de Sainte-Julie affirme que «la participation du monde municipal à ces conseils [qui remplaceraient les commissions scolaires, N.D.L.R.] est une excellente idée. Nous sommes des gouvernements de proximité. Nous connaissons mieux que personne les besoins des citoyennes et citoyens et les attentes des familles qui sont des plus diversifiées. Renforcer le partenariat entre le monde scolaire et le monde municipal ne peut que s’avérer gagnant pour la population.»

Mme Roy croit que la participation du municipal à la gestion scolaire pourrait améliorer le partage de ressources entre les institutions, comme les infrastructures, les équipements et les coûts d’entretien. «Assis à la même table, il sera plus facile de discuter de ces questions et d’y trouver des réponses innovantes et efficientes», peut-on lire dans la lettre.

Par contre, Mme Roy émet un bémol. «Les problèmes actuels ne doivent pas être transférés aux municipalités sans que des solutions n’aient été identifiées. La position des élues et élus municipaux est claire: pas de nouvelles responsabilités sans un financement additionnel adéquat, que ce soit pour la perception de la taxe scolaire, le transport écolier ou la gestion des immeubles scolaires. La réforme ne doit pas non plus se traduire par un empiètement dans le champ fiscal des municipalités, soit l’impôt foncier. Les contribuables y seraient perdants», argue-t-elle.