Immobilier : le marché de la revente se porte bien à Thetford Mines

THETFORD. En 2015, 231 ventes de maisons unifamiliales ont été réalisées sur le territoire de l’agglomération de Thetford Mines, qui inclut Coleraine et St-Adrien-d’Irlande, soit 47 de plus qu’à la même période un an plus tôt.

L’offre de propriétés à vendre était également à la hausse au cours de cette même période. En effet, le système de gestion des transactions immobilières Centris comptait 210 inscriptions dans la région l’an dernier, comparativement à 178 en 2014. Pour sa part, le prix moyen d’une résidence est passé de 107 908 $ à 122 323 $. Les délais de vente ont aussi grimpé de 115 à 120 jours.

En ce qui a trait aux copropriétés, le Baromètre du marché résidentiel de la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) indiquait seulement trois ventes en 2015 et deux en 2014. Le nombre de transactions est toutefois insuffisant pour produire des statistiques fiables.

Les ventes de Plex (deux à cinq logements) ont quant à elles été plus nombreuses, et ce, même si l’on constate une diminution dans la dernière année. Il y en a eu 24, soit 15 de moins que l’année précédente. Le prix moyen est passé de 102 769 $ à 107 908 $. Le délai de vente était de 110 jours en 2014 alors que la donnée n’est pas disponible pour les 12 mois suivants.

Moins de maisons neuves

Pour boucler le portrait régional de l’immobilier, notons que le nombre de nouvelles constructions résidentielles est en baisse sur le territoire de Thetford Mines. D’après un document obtenu par le Service d’urbanisme, on comptabilise en 2015 un total de 25 permis accordés pour des résidences unifamiliales isolées, jumelées, bifamiliales et multifamiliales. Ce nombre s’était établi à 43 l’année précédente.

Selon le maire Marc-Alexandre Brousseau, cela s’explique entre autres par le fait qu’il y a énormément de maisons usagées sur le marché de la revente. «C’est quelque chose de conjoncturel parce que deux complexes pour aînés sont actuellement en construction. Plusieurs personnes déménageront le 1er juillet, alors il y a beaucoup de maisons à vendre ce qui favorise l’acheteur. Le marché devrait se rééquilibrer par la suite.»

M. Brousseau suivra la situation de près au cours des prochains mois. Il espère que des projets domiciliaires continueront de voir le jour, malgré l’abondance des maisons usagées sur le marché. «L’idée c’est que les gens se logent bien et à bon prix. C’est surtout cela qui est important pour nous», a-t-il conclu.