Un deuxième décès dans les mêmes circonstances à cet endroit
Nicol Tardif, 59 ans de Saint-Adrien-d’Irlande, a succombé à ses blessures à la suite d’une collision avec une voiture étant survenue à la jonction du boulevard Frontenac Ouest (route 112) et de la rue Gauthier dans le secteur Black Lake, dimanche, vers 16 h 15.
Le motocycliste circulait dans la voie de droite sur le boulevard Frontenac Ouest en direction de Thetford Mines quand il a décidé de se déplacer vers la voie de gauche où une voiture était immobilisée afin de tourner sur la rue Gauthier. Le motocycliste n’a pas pu éviter la collision et a percuté l’arrière de la voiture.
La victime a été transportée à l’hôpital de Thetford Mines où son décès a été constaté. De son côté, le conducteur de la voiture n’a pas été blessé.
L’enquête se poursuit dans ce dossier afin de comprendre les circonstances de l’accident.
Un coin dangereux
Selon l’inspecteur-chef à Sûreté municipale de Thetford Mines, Michel Dodier, ce n’est pas le premier accident à se produire à cet endroit. En effet, en 2007, Jessy Beaudoin, 16 ans, de Saint-Ferdinand, y avait perdu la vie alors que le cyclomoteur (scooter) sur lequel il prenait place en tant que passager avait été embouti par une camionnette. Le conducteur du cyclomoteur avait quant à lui été blessé grièvement.
Lors de cet accident, les deux adolescents attendaient la voie libre en sens inverse pour effectuer un virage à gauche sur la rue Gauthier quand ils ont été heurtés par la camionnette. Le conducteur de celle-ci les aurait aperçus au dernier moment et n’avait pas pu freiner pour éviter l’impact.
Il y a quelques années, un autre accident de la sorte s’est produit au même endroit alors qu’un motocycliste tentait lui aussi de tourner sur la rue Gauthier. Il s’était fait heurter à l’arrière par une voiture, mais s’en était tout de même sorti sans perdre la vie.
Puisque la route 112 est la responsabilité du gouvernement provincial, la Ville de Thetford Mines ne peut pas à elle seule prendre la décision d’abaisser la vitesse ou d’apporter d’autres modifications à cet endroit, où la vitesse limite passe de 50 à 80 km/h. «Nous étudions présentement la configuration pour en faire un rapport. Nous allons en discuter dans notre commission de la sécurité publique afin de soumettre une demande au ministère des Transports», a informé Michel Dodier lorsque questionné à ce sujet.
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