Une nouvelle coalition pour améliorer les régimes de retraite

Treize associations de retraités du Québec ont annoncé lundi qu’ils se rassemblaient sous la bannière de la Coalition citoyenne pour mieux vivre et vieillir (C2V2).

Cette nouvelle coalition vise à pousser les gouvernements à améliorer les régimes de retraite publics. Le gouvernement libéral de Justin Trudeau a promis des réformes dans les systèmes de sécurité des retraites. «Nous devons faire pression avec nos arguments et nos interventions pour contraindre le gouvernement fédéral à intervenir et à respecter ses promesses, et ainsi rejoindre les revendications minimales portées par tous les groupes d’aînés. À savoir, en priorité, une nette amélioration du Régime des rentes du Québec pour sortir des dizaines de milliers d’aînés de leur pauvreté, actuelle ou prévisible», a affirmé Jean Carette, porte-parole de la Coalition. La première assemblée de la coalition se tiendra vendredi à Montréal.

Traite de personnes : des mères interpellent Trudeau

Des mères dont les filles sont sous l’emprise de gangs de rue interpellent directement Justin Trudeau pour lui demander de signer le décret permettant l’adoption du projet de loi C-452 sur la traite des personnes. Marjolaine Aubé a déposé lundi au bureau montréalais du premier ministre une lettre le pressant de promulguer le projet de loi de l’ex-députée Maria Mourani, adopté aux Communes, puis au Sénat, l’an dernier. Elle demande également une rencontre avec son épouse, Sophie Grégoire-Trudeau, à qui elle veut s’adresser à titre de mère. La fille de Mme Aubé est l’une de ces adolescentes qui, sous l’emprise de proxénètes, ont récemment fugué du Centre jeunesse de Laval. Le projet de loi C-452 renverse notamment le fardeau de la preuve vers l’exploiteur, les filles – amoureuses ou terrorisées, selon Mme Mourani – n’ayant pas nécessairement à témoigner contre lui.

Ban Ki-moon flatte Trudeau pour obtenir des fonds, selon les conservateurs

À entendre Ban Ki-moon le raconter, le rapprochement du premier ministre Justin Trudeau avec les Nations unies n’est rien de moins que le retour de l’enfant prodigue. Mais l’opposition conservatrice affirme que la flatterie du secrétaire général de l’ONU envers le nouveau premier ministre libéral pourrait avoir un motif politique – recevoir plus de financement du Canada pour des agences onusiennes et des programmes dont les fonds avaient été coupés par le gouvernement Harper. Lors d’une visite la semaine dernière, M. Ban a fait preuve d’une affection non dissimulée pour le style et la substance de la performance de M. Trudeau en tant que chef d’État sur la scène internationale. Le critique conservateur adjoint des Affaires étrangères, Peter Kent, affirme que ses propos très flatteurs pourraient avoir été un jeu pour obtenir plus de financement pour des programmes en environnement, le maintien de la paix et un programme d’aide controversé pour les Palestiniens.