« Les Raubenheimer », un projet bien personnel pour Nelson Fecteau
Le journaliste thetfordois Nelson Fecteau a récemment lancé son ouvrage « Les Raubenheimer », une publication bien personnelle pour celui qui est un descendant du premier ancêtre ayant porté ce patronyme au Québec.
« Le livre porte sur son histoire et sur celle de ses descendants jusqu’à mon grand-père maternel Cléophas Adams-Robenhymer. Le premier, qui se nommait Johann Adam Andreas Raubenheimer, est arrivé en 1776 avec les troupes auxiliaires allemandes, des mercenaires, qui venaient prêter main-forte aux Anglais contre les Américains à l’époque de la Révolution. Mon objectif n’était pas d’en faire un livre de famille, mais bien un survol historique », a raconté M. Fecteau en précisant que le patronyme Raubenheimer est devenu Robenhymer.
Militaire de carrière démobilisé en 1783, Johann Adam Andreas Raubenheimer a choisi de demeurer au Québec comme beaucoup de ses compatriotes. Les descendants se sont établis à Saint-Gilles-de-Lotbinière, à Saint-Sylvestre et sont ensuite descendus à l’intérieur des terres à Sacré-Cœur-de-Marie et Thetford Mines. Le plus connu, Cléophas Adams-Robenhymer, l’un des premiers historiens de la région de Thetford, a aussi été fondateur et propriétaire de l’hebdomadaire Le Mégantic, de 1925 jusqu’à son décès en 1946.
« J’ai commencé à m’intéresser à mon grand-père et par la suite à nos ancêtres. Ça faisait longtemps que je pensais écrire sur mes recherches généalogiques, mais je manquais de documentation. Il y a environ deux ou trois ans, j’ai reçu un appel d’un homme de Cap-Rouge que je ne connaissais pas. Il m’a dit qu’il avait effectué des recherches sur les Robenhymer puisque son ex-conjointe portait ce nom. Il m’a dit qu’il avait deux grosses boîtes de documents dont il s’apprêtait à se départir, mais il avait entendu dire que je pourrais être intéressé. J’ai sauté sur l’occasion et je suis allé les chercher. C’est vraiment à partir de cela que le projet est devenu concret. Au départ, je le faisais pour moi et ma famille proche, soit mes enfants, mes frères et sœurs, mes cousins. Il y a toutefois plus d’intérêt que je le pensais », a indiqué l’auteur.
L’ouvrage de 70 pages comprend textes, photos ainsi que documents d’archives. M. Fecteau s’est dit heureux de la concrétisation de ce projet. Il tenait d’ailleurs à remercier France Lamothe pour son aide à la recherche et aux photos, ainsi que Patrick Houde du Centre d’archives de la région de Thetford pour son soutien.
Avis aux lecteurs intéressés, des copies sont disponibles auprès de l’auteur et bientôt à la Librairie L’Écuyer. On peut également en retrouver au centre d’archives situé au Cégep de Thetford.