Marc-Antoine Beaudoin, le champion des concours de musique

Marc-Antoine Beaudoin continue son ascension dans le monde de la musique alors qu’il a remporté au début du mois de mai le premier prix dans la catégorie auteur-compositeur-interprète dans le cadre de la 23e édition du concours Ma première Place des Arts.

L’artiste avoue avoir été surpris de cette victoire. «Il y avait beaucoup de talent, je ne m’attendais vraiment pas à gagner. Les deux autres participants étaient plus vieux et vraiment de bons artistes», souligne Marc-Antoine.

Le concours s’est amorcé le 28 février dernier en quart de finale. Ils étaient alors 12 dans sa catégorie. Ce nombre a été réduit à six en demi-finale et à trois en finale. Parmi les prix remportés, il y a un montant d’argent, une place sur la scène Sirius des Francofolies pour une prestation le 17 juin à 20 h, une autre au parc Émilie-Gamelin dans le Quartier des spectacles à Montréal, un mini-album de trois chansons imprimé à 250 copies, ainsi que deux spectacles à la Place des arts.

«Je suis heureux de jouer aux Francofolies à Montréal, c’est un gros festival francophone. Je suis aussi content du mini-album, ce sera la première fois que j’entrerai en studio pour un disque professionnel», soutient l’artiste thetfordois de 19 ans.

Ce dernier est devenu un habitué des concours après avoir aussi remporté le Tremplin de Dégelis et Trois-Pistoles en chanson. Il attend présentement une réponse pour une participation au Festival international de la chanson de Granby.

Cet artiste qui affectionne le rock alternatif puise son inspiration de ses artistes préférés. «J’écoute beaucoup de francophone comme Fred Fortin, Philippe B ou Pierre Lapointe. Dans l’anglophone, j’aime les groupes plus rock.»

Mis à part les concours, Marc-Antoine a plusieurs spectacles prévus cet été et d’ici 2018, il espère sortir un album de 12 chansons. «Je travaille avec des gens du milieu à Montréal, explique celui qui vient de compléter son cégep et qui entrera à l’UQAM en études littéraires à l’automne. La musique, c’est mon plan A. J’espère être capable d’en vivre, mais c’est devenu un métier difficile. J’ai des maisons de disque qui m’approchent pour des contrats. D’ici une couple d’années, j’espère me voir avec un album ou deux et faire des spectacles un peu partout à travers le Québec.»