Une toile d’Annie Rodrigue dans la série 13 Reasons Why

L’artiste-peintre Annie Rodrigue d’East Broughton rayonne une fois de plus à l’international. En effet, l’une de ses toiles figure dans 13 Reasons Why, la série de l’heure sur Netflix racontant les derniers jours d’une adolescente qui s’est suicidée après avoir été mêlée à des histoires de harcèlement sexuel et de cyberintimidation. 

Mme Rodrigue collabore depuis environ trois ans avec la firme ArtPic 2000 d’Hollywood qui loue des œuvres d’art pour des films,  des séries télé ou des publicités. «Ma toile apparait dans la scène la plus dramatique où la mère découvre sa fille dans le bain. Je suis vraiment contente qu’elle ait été choisie. Elle fait partie de la collection Mémonik, portant sur la mémoire des événements de vie qui nous font penser de ne pas les oublier. Cela m’a justement redonné le goût de peindre deux nouvelles toiles de cette sélection», a-t-elle mentionné.

Les bonnes nouvelles ne cessent de s’accumuler pour Annie Rodrigue qui exposera d’ailleurs à Hong Kong, du 19 au 21 mai, dans le cadre du salon «Affordable Art Fair», et ce, grâce à la galerie La Lanta Fine Art qui la représente en Thaïlande. Cette exposition est présentée un peu partout dans le monde. «Dans ce cas-ci, quatre de mes toiles se retrouveront sur le marché asiatique et c’est ce que je trouve intéressant parce que j’ai déjà des toiles dans des galeries aux États-Unis. J’ai hâte de voir la réponse des gens qui les verront.»

Marché québécois difficile

Malgré la popularité des peintures de l’artiste un peu partout dans le monde, le marché québécois demeure difficile. «Il ne se passe pas grand-chose. Ça prend des grands centres urbains pour que l’art abstrait puisse vivre et d’épanouir. Il y a des personnes qui aiment cela, mais s’en procurer en tant que tel, c’est autre chose», a dit Annie Rodrigue.

Son principal marché est actuellement le Royaume-Uni. «Cela représente un salaire annuel puisqu’ils achètent mes toiles. Je collabore avec une grosse galerie qui a 40 succursales, donc un gros pouvoir d’achat. Au début, elle s’intéressait à ma collection d’œuvres abstraites et maintenant elle prend mes créations florales et urbaines. Elle va probablement m’en acheter encore plus en allant toucher un autre public», a-t-elle conclu.