Jean Paradis se présente à l’investiture bloquiste
Le Méganticois Jean Paradis a annoncé sa candidature à l’investiture du Bloc québécois dans Mégantic-L’Érable en vue des élections fédérales du 21 octobre prochain.
L’homme de 61 ans a suivi quatre sessions au Cégep de Thetford dans les années 76-77. Il s’est par la suite établi à Sherbrooke afin d’obtenir son DEC en électrotechnique et a occupé un emploi à l’université pendant une trentaine d’années. Il est officiellement à la retraite depuis le 30 mars 2018.
«Ma première expérience en politique a été pour le Parti québécois lors de l’élection de Me Raynald Fréchette en 1981 dans le comté de Sherbrooke. J’ai par la suite travaillé pour Marie Malavoy en 1994. J’ai touché à tous les aspects qui entourent une campagne électorale et j’ai porté tous les chapeaux dans les pôles de votes», a-t-il mentionné au Courrier Frontenac.
Bien qu’il ait été très engagé, c’est la première fois que Jean Paradis entend faire de la politique active. «C’est vraiment l’arrivée d’Yves-François Blanchet comme chef du Bloc québécois qui a fait en sorte que là j’ai décidé de m’impliquer. Je l’ai suivi parce qu’il était ministre de l’Environnement lors de la tragédie de Lac-Mégantic. J’ai commencé à le connaître à ce moment. Je suis d’ailleurs un survivant. Je suis passé à 70 pieds de la mort», a-t-il affirmé.
Le candidat à l’investiture n’est pas tendre quant au bilan de l’actuel député de Mégantic-L’Érable, Luc Berthold. «Je trouve qu’il est surtout un politicien d’image. Quant au contenu, ça ne vaut pas cher. Après trois règnes des conservateurs dans le comté, ils n’ont pas allumé sur l’économie potentielle entre Mégantic, Thetford Mines et tout ce qui gravite autour. Il s’est fait une coupure au fil des ans. Il y a plein de domaines où ils n’ont pas fait leur travail», a-t-il déclaré.
Jean Paradis estime que M. Berthold passe beaucoup trop de temps à se promener et à se faire prendre en photo. «Ce n’est pas ça une job de député. Vous ne me verrez pas dans les clubs de l’âge d’or. Quand je vais avoir fini mon mandat, il y aura des résultats. Il faut rasseoir les bonnes personnes sur les bons sièges. Il faut parler de pénurie de main-d’œuvre et relever ce potentiel économique que nous avons dans Mégantic-L’Érable. Nous avons aussi des idées de campagne au niveau de l’agriculture. Contrairement à M. Berthold, je vais commencer par écouter et analyser, pour ensuite agir», a-t-il conclu.