Un Thetfordois frappe une policière lors de son arrestation

Il aurait d’abord harcelé ses voisines

Pierre-Luc Gingras a comparu au palais de justice, le lundi 12 mars, pour faire face à des accusations de harcèlement criminel, de communication harcelante (deux chefs), d’introduction par effraction et de voies de fait sur un agent de la paix.

L’histoire a commencé le vendredi 9 mars alors que les policiers ont amorcé une enquête de harcèlement criminel. Deux colocataires avaient en effet déposé une plainte à l’endroit d’un résident de la même unité d’habitation. Les premiers éléments recueillis démontraient que les communications émises par le Thetfordois de 27 ans via l’application Messenger ont fait craindre aux plaignantes pour leur sécurité.

Deux jours plus tard, le dimanche 11 mars, l’une des deux dames a appelé au poste vers 14 h 10 afin de signaler aux policiers que le suspect venait tout juste de défoncer la porte de leur appartement et s’était approché d’elle en effectuant des gestes menaçants.

Les policiers se sont rendus sur place et ont procédé à l’arrestation de Pierre-Luc Gingras. Au moment de procéder à l’arrestation et à la fouille de l’individu, l’individu s’est agité et il a commencé à donner des coups de pieds, atteignant ainsi la policière à une jambe. Le suspect a dû être amené au sol pour être maîtrisé.

À la suite de sa comparution, l’accusé est demeuré détenu, puis a été transporté au Centre de détention de Québec. Il est revenu devant la Cour le lendemain et a été libéré sous promesse remise devant un juge, assortie de plusieurs conditions, notamment de respecter un couvre-feu entre 22 h et 7 h le lendemain, ainsi que l’interdiction de communiquer avec les victimes. Il sera de retour au palais de justice pour la suite des procédures le 13 avril prochain.