Une troisième arrestation en quelques mois
Les policiers de la Sûreté municipale de Thetford Mines ont procédé à l’arrestation du Thetfordois Tony Grégoire pour conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool. Il s’agissait de sa troisième arrestation depuis février dernier.
Les agents l’avaient d’abord intercepté, le mardi 7 mai vers 16 h 30, à la suite d’informations reçues du public concernant une conduite dangereuse sur la rue Caouette Est. Celles-ci faisaient état de manœuvres en sens inverse en circulant sur le trottoir.
Lorsqu’ils ont arrêté le suspect, les policiers ont remarqué des signes de capacités affaiblies par l’alcool. Les échantillons d’haleine recueillis ont indiqué des taux non loin du quadruple de la limite légale. Une quantité de 28 grammes de cannabis illégal a aussi été saisie.
L’individu de 30 ans est demeuré détenu au poste de police toute la nuit et il a comparu au palais de justice de Thetford Mines, le mercredi 8 mai, sous des accusations de conduite d’un véhicule avec les capacités affaiblies par l’alcool, conduite d’un véhicule avec une alcoolémie supérieure à 80 mg d’alcool par 100 ml de sang, conduite dangereuse et possession de cannabis illicite.
À la suite de sa comparution, l’accusé est demeuré détenu et il a été conduit au Centre de détention de Québec. Son retour en Cour pour son enquête de remise en liberté a été fixé au lundi 13 mai.
Un constat d’infraction au montant total de 2250 $ lui a été signifié pour avoir conduit un véhicule dont le permis de conduire faisait l’objet d’une sanction en vertu d’une accusation en matière d’alcool au volant.
En février dernier, Grégoire avait été arrêté ivre au volant d’un véhicule. Les taux mesurés par l’éthylomètre avaient indiqué des résultats de plus du double de la limite légale. N’étant pas détenteur d’un permis de conduire à cette époque, un constat d’infraction totalisant 2250 $ lui avait également été signifié. Le véhicule qu’il conduisait avait été saisi pour une durée de 90 jours.
Ce même homme a aussi été accusé en avril dernier à la suite d’une enquête amorcée en novembre 2018. Il aurait fabriqué un faux document, c’est-à-dire falsifier une prescription d’un médicament analgésique afin d’en augmenter la dose.