Lancement du projet de restauration de l’ancienne mine Frontenac à East Broughton

Le gouvernement du Québec a confié à l’entreprise Les Sables Olimag de Thetford Mines le mandat de réaliser une étude de caractérisation géotechnique et environnementale de l’ancien site minier Frontenac, situé dans la municipalité d’East Broughton, en vue de sa restauration. Ce projet s’accompagne d’une aide financière et technique maximale de 6 millions $.

Le but est d’acquérir des connaissances entourant les répercussions des résidus miniers amiantés sur l’environnement et leur gestion. Les travaux devraient s’amorcer cet hiver, pour se terminer en 2025, et seront encadrés par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts.

« Il y a eu trois candidatures et je suis très contente que l’entreprise Les Sables Olimag ait remporté l’appel de propositions. C’est la première fois que nous ferons la caractérisation en vue de restaurer un ancien site avec des résidus miniers amiantés. C’est important de bien faire les choses. C’est une première étape », a déclaré la députée de Lotbinière-Frontenac, Isabelle Lecours.

Le propriétaire de la compagnie et de l’ancien site minier couvrant une superficie de près de 20 hectares, Claude Gosselin, s’est dit très heureux d’avoir obtenu ce mandat. « C’est un endroit un peu particulier parce qu’il y a un tunnel et un réseau d’eau provenant de trois surfaces. De plus, la halde a été impactée lors de l’ouragan Irene (en 2011) et elle a pris différentes formes. Nous avons à peu près tous les éléments possibles et imaginables pour faire nos travaux. »

Il a ajouté que la remise d’un ancien site minier à son état naturel et sécuritaire pour les citoyens demeurant à proximité représentera l’une des plus belles réalisations de sa carrière. Son entreprise pourra d’ailleurs compter sur l’appui du ministère, mais également de la firme Englobe sur le plan technique. « Nous ne sommes pas des géologues ni des ingénieurs, mais nous sommes de bons opérateurs. Nous serons en mesure de travailler avec eux », a dit M. Gosselin.

Notons que ce projet découle du Plan d’action 2022-2025 lancé par le gouvernement du Québec visant à s’attaquer au passif lié à l’amiante en considérant les volets sanitaire, social et environnemental. L’appel de propositions s’est déroulé du 24 mars au 15 juin 2023.