Mesures alternatives jeunesse Frontenac devient L’Alternative Appalaches
L’organisme Mesures alternatives jeunesse Frontenac poursuit désormais sa mission sous le nom de L’Alternative Appalaches.
Cette nouvelle appellation vient appuyer l’évolution de l’organisme aux dires de sa directrice générale, Geneviève Couture. « Ce changement vient simplifier et cadrer davantage notre mission qui a été modernisée pour supporter davantage nos nouveaux services de médiation citoyenne et de décrochage scolaire par la prévention, l’accompagnement, la réparation et la sensibilisation. »
Cette démarche a été entreprise il y a un peu plus d’un an. Pour Mme Couture, le changement de nom était devenu une évidence puisque la clientèle adulte s’est ajoutée au fil du temps. « Nous couvrons plusieurs volets dans différents secteurs d’âge, toujours dans le but de prévenir la criminalité au sein de la communauté. Nous faisons l’application des mesures au niveau de Loi du système de justice pénale pour adolescents (LSJPA) et auprès des jeunes adultes avec le projet Alt 12|24. Nous avons aussi des mesures extrajudiciaires pour la clientèle adulte afin de réparer les torts causés et nous faisons la prévention de la violence et de l’intimidation en milieu scolaire. »
Un comité, accompagné d’un expert en marketing, s’est réuni à quelques reprises afin de choisir le nom idéal pour l’organisme. « Nous nous sommes rendu compte que si nous voulons que les gens continuent à comprendre qui nous sommes, sans trop déraciner notre nom, L’Alternative devenait inévitable. Ce que nous aimons, c’est le mot Alt au début du nom parce que sur le clavier d’un ordinateur, c’est une deuxième option ou fonction. Nous sommes toujours en train de travailler pour trouver des alternatives et des solutions afin de répondre aux besoins des gens qui viennent dans nos services », a-t-elle expliqué.
L’an dernier, L’Alternative Appalaches a traité une trentaine de dossiers de jeunes ayant commis des délits dans le cadre de la LSJPA, et une trentaine de dossiers d’adultes en extrajudiciaire. Le service PIVOT, qui offre aux élèves vivant diverses difficultés un accompagnement pendant leur suspension scolaire pour prévenir le décrochage, accueille une cinquantaine de jeunes cette année, comparativement à 47 en 2022.
Enfin, l’organisme a comptabilisé l’an dernier 2446 présences lors des 125 animations en prévention qui se sont déroulées dans les écoles du territoire.