Le conseiller Vincent Houle poursuit VMD

L’ex-conseiller en placement chez Valeurs mobilières Desjardins (VMD) et résident de Thetford Mines, Vincent Houle, a tout dernièrement lancé une poursuite contre son ancien employeur pour avoir été victime d’un congédiement « abusif » et « non motivé ». 

L’histoire remonte à novembre 2011, alors que neuf employés de VMD, dont Vincent Houle, ont été congédiés en bloc pour avoir effectué des transactions financières offshores non déclarées aux Bahamas. Ils avaient alors été accusés pour ces pratiques réalisées supposément à  l’insu de l’institution financière.

M. Houle, à l’instar des autres conseillers, a finalement été blanchi de toute accusation et l’analyse de son dossier par l’Organisme de réglementation du commerce des valeurs mobilières n’a conduit à aucune sanction.

Les enquêtes menées ont permis de déterminer que les actes commis ne sont en aucun cas frauduleux. Il s’agirait plutôt d’agissements qui témoignent d’un non-respect des règles d’éthique dictées par l’entreprise. En ce sens, le fait d’effectuer des transactions vers le paradis fiscal n’est pas illégal en soi, mais l’omission d’en informer son employeur, ici VMD, a été jugé préjudiciable par l’institution financière.

 

Poursuite

M. Houle a déposé sa requête devant la Cour supérieure du Québec, au Palais de justice de Thetford Mines, le 13 août dernier. Il réclame par la présente un montant d’un peu plus d’un million $ à son ancien employeur pour avoir entre autres été victime de perte de revenus, d’appropriation sans droit de sa clientèle ou de la valeur de celle-ci, ainsi que de dommages punitifs.

M. Houle n’est cependant pas le seul à traîner son ancien employeur en justice relativement à cette affaire. Il est en fait le septième à entamer un recours. Par exemple, en mai dernier, les ex-conseillers Marc Dalpé et Jean-Marc Milette ont réclamé une somme de 6,2 millions $ à VMD.

Invité à réagir aujourd’hui (mercredi), Vincent Houle s’est abstenu de commentaires. Il n’a pas été possible non plus d’obtenir des informations supplémentaires de la part de son avocate.