Christophe Losier a fait sa place avec l’Isothermic

THETFORD – Après avoir participé aux deux premiers matchs de la saison régulière, Christophe Losier a été laissé de côté par la suite pour les quatre suivants. La blessure de Jean-François Laplante lui a permis de réintégrer l’alignement et depuis ce temps il n’a pas eu à céder sa place. 

« Je m’attendais à ça avec l’alignement qu’on avait. Mais en même temps, je me suis aperçu qu’il fallait que je me force pour être dans l’alignement et même en ce moment, ma place n’est pas acquise. À chaque match, je dois jouer pour la garder », mentionne celui qui a été un choix de seconde ronde de l’Isothermic au repêchage de juin dernier.

Jusqu’ici, il se dit satisfait de son rendement sur la glace. « Je peux dire que j’ai commencé à apprivoiser la ligue, comment ça fonctionne et c’est vraiment une bonne ligue pour moi. » Avouant ne jamais se fixer d’objectifs, il a apporté sa touche à l’attaque. Avant la rencontre du week-end, il avait amassé sept buts et 15 points en 20 rencontres, dont sept points à ses quatre dernières parties. « Dans une saison, il y a des hauts et des bas. Les objectifs sont parfois durs mentalement, mais c’était dans mes plans d’apporter un peu d’offensive à l’équipe. »

Même s’il a été blanchi de la feuille de pointage dans le match de vendredi dernier face aux Marquis, de Jonquière, le trio qu’il complétait en compagnie d’André Sandrzyk et Alexandre Beauregard a été menaçant. Lui et Beauregard se connaissent bien pour avoir évolué ensemble pendant deux campagnes avec les Huskies de Rouyn-Noranda sous les ordres de l’entraîneur André Tourigny, aujourd’hui avec l’Avalanche du Colorado. « Il est reconnu pour sa discipline. Ces deux années m’ont forgé le caractère pour le reste de mes années juniors. »

Le plus difficile de son adaptation dans la Ligue nord-américaine de hockey (LNAH) a été au niveau des batailles. « J’ai toujours aimé ça, mais ça faisait un an que je ne m’étais pas battu. J’avais un stress par rapport à ça », d’avouer le numéro 61, qui s’est payé un tour du chapeau à la Gordie Howe contre Rivière-du-Loup le 5 janvier avec un but, une aide et un combat. Celui-ci fait remarquer que sur cet aspect, il y a une certaine différence avec le hockey junior et la LNAH. « Au hockey junior, tu peux savoir qui se bat seulement en regardant le visage du joueur. Dans la LNAH, tous les joueurs ont l’air "tough" et ils peuvent se battre, ce qui est vraiment différent. »

Évoluant au hockey universitaire l’an passé avec les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières après son stage de quatre saisons au hockey junior majeur, Christophe Losier a choisi la LNAH en raison de ses études. « Pour moi, c’était plus facile parce qu’au hockey universitaire, le hockey prédomine énormément, ce qui est plus difficile pour les études », note l’attaquant de 22 ans originaire de St-Jean-sur-le-Richelieu.

Bloc-notes

L’Isothermic a porté à six son nombre de gains consécutifs vendredi dernier quand il a défait les Marquis de Jonquière 2-1 en prolongation dans son unique match au calendrier. Michel Ouellet a marqué les buts des siens.

Les Thetfordois seront à domicile pour les deux rencontres de la fin de semaine en recevant les Braves de Laval vendredi et le Viking de Trois-Rivières le lendemain. Cette partie est la reprise de celle remise du 15 décembre dernier en raison du mauvais temps.

Parlant du Viking, la formation de l’entraîneur Alain Côté détient le premier rang du circuit avec 34 points, trois de plus que l’Isothermic campé en deuxième place et qui a remporté ses deux duels en tirs de barrage cette saison face au club de la cité de Laviolette.