L’Assurancia ne tient rien pour acquis

Le monde du sport regorge de clichés et c’est particulièrement le cas en séries éliminatoires. D’un côté, l’équipe qui mène ne veut pas réveiller son adversaire par une déclaration provocante, tandis que celle qui tire de l’arrière n’entend pas abandonner. Les phrases du style « ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini » ou « la dernière victoire est la plus difficile » sont donc fréquentes, mais elles illustrent parfois bien l’état d’esprit des entraîneurs.

On peut facilement imaginer que c’est le genre de propos que les entraîneurs de l’Assurancia de Thetford et du Cool-FM de Saint-Georges auraient le goût de tenir à leurs joueurs à l’issue des deux premiers matchs de la série quart de finale entre les deux équipes. 

Même si l’Assurancia est en avance 2 à 0 dans cette série 3 de 5, il ne faut pas s’attendre de la part de Bobby Baril à des propos qui auraient pour effet de motiver le camp adverse. Le respect est plutôt au rendez-vous à l’aube du troisième affrontement. Les deux rivaux se connaissent trop bien pour prétendre que l’ennemi agitera le drapeau blanc.

Bien sûr, du côté thetfordois on se réjouit des deux premières victoires, mais tous sont conscients qu’on est encore loin de la coupe aux lèvres. Il faudra travailler d’arrache-pied, vendredi, pour tenter de mettre un terme à cette série et éviter de retourner au domicile de l’adversaire le lendemain.

L’équipe a livré deux bonnes performances jusqu’à maintenant et elle tentera d’en ajouter une troisième lorsqu’elle sera de retour devant ses partisans. D’ailleurs, les joueurs n’hésitent pas, depuis le début de la saison, à vanter les mérites de la foule et cela est encore plus vrai en séries. 

Tous sont reconnaissants de l’appui des partisans et ils apprécient leurs encouragements. L’occasion sera donc belle, vendredi, pour que cette histoire d’amour se poursuive.