Laurie Tanguay : la course dans le sang
Il y a trois ans, Laurie Tanguay découvrait la course. Depuis, la Thetfordoise ne peut plus s’arrêter. Elle a maintenant un rêve bien précis, celui de pouvoir participer à plusieurs compétitions internationales à travers le monde.
Pour ce faire, l’adolescente de 15 ans est présentement à la recherche de commanditaires. «J’en ai besoin pour m’aider à financer les frais d’équipement, de transport, d’hébergement à l’extérieur et d’inscription aux courses», explique-t-elle.
Son premier objectif d’envergure est de pouvoir participer au demi-marathon de Nashville en avril prochain. «Nashville a toujours fait partie de notre famille en raison de la musique. Mon père est camionneur et je suis déjà allée dans cette ville avec lui quand j’étais petite, alors ça me rappellerait des souvenirs», soutient-elle.
Cette dernière aimerait aussi participer aux marathons de Paris et de Boston, mais elle devra attendre pour ces événements puisque ce type de compétition n’accepte pas de coureurs en bas de 18 ans. À plus long terme, elle pense aussi aux ultramarathons. «Pourquoi pas? C’est beaucoup plus d’entraînement, mais ce serait aussi un rêve. Je préfère toutefois ne pas sauter les étapes», dit-elle.
Un coup de foudre
Laurie Tanguay a commencé la course à l’école, après qu’une enseignante ait décidé de partir un programme. La jeune fille est tout de suite passée au 10 kilomètres et ce fut le coup de foudre. «Après la compilation de l’année 2017, j’avais toujours des tops 10. Ça me prenait de plus grands horizons pour me pousser encore plus. C’est pourquoi je vise maintenant les demi-marathons», mentionne-t
-elle.
Laurie a vécu son premier demi-marathon l’été dernier à Sherbrooke, une expérience qui la rend très fière. «Il faisait tellement chaud et les côtes n’aidaient pas. J’ai terminé avec un temps de 2 heures et 22 minutes. J’ai terminé au septième rang sur huit chez les 16 à 19 ans. J’ai pu y participer même si j’avais 15 ans», raconte-t-elle.
Lors de cet événement, elle a pu découvrir ce que les coureurs vivent souvent lors des longues distances. «Des fois c’est long, tu ne vois pas la fin, ce qu’on appelle le mur. Ça joue surtout sur le mental, mais à un moment donné ça débloque et tu penses à l’après. Ça m’est arrivé à Sherbrooke au 17e kilomètre. Je me disais que c’était
un pas de plus pour me rendre à mon but et j’ai finalement réussi à m’en sortir.»