Un athlète de la région s’illustre comme divertisseur de taureaux

Au cours des prochaines semaines, la saison des rodéos s’amorcera dans la région. Jean-François Roch, un athlète de Thetford Mines, entamera bientôt sa septième année dans l’arène comme divertisseur de taureaux.

Ce dernier a terminé deuxième au classement général canadien en 2016 en Freestyle Bullfigthing et il compte bien prouver son talent une fois de plus.

Le métier de divertisseur de taureaux est dangereux. Ceux qui pratiquent ce sport ont un goût prononcé pour le risque, ils sont habiles, en bonne condition physique et doivent être prêts à tout pour sauver les cowboys de fâcheuses positions qui pourraient leur être fatales. C’est le cas de Jean-François Roch, qui œuvre depuis maintenant six ans dans ce domaine, parcourant les rodéos à travers toute la province en compagnie de l’équipe du Québec.

«Pour moi, le bullfighting c’est plus qu’un sport, c’est une passion et un mode de vie. Les gens pensent qu’il faut courir vite pour faire ce métier, mais en réalité, tout est une question de technique, de courage et de force mentale», décrit fièrement l’athlète.

En plus d’exercer ce métier, Roch se démarque aussi en Freestyle Bullfigthing. 

L’année 2016 ayant été fructueuse, l’athlète a cumulé les victoires et terminé sa saison avec une excellente fiche. C’est en remportant la première position à la finale internationale canadienne de Saint-Tite, la première position au rodéo de Saint-André-Avellin, ainsi que la deuxième position dans les rodéos de Valleyfield et au Festival western de St-Tite, qu’il a finalement terminé sa saison deuxième au classement général canadien.

Grandement impliqué dans ce sport en pleine effervescence, Roch a mis sur pied une école où des hommes et des femmes apprennent les techniques et les approches, pour ensuite les appliquer sur de vrais taureaux. L’athlète souhaite exercer le métier à temps complet, sa priorité pour les prochaines années.