Une nouvelle vie pour Pierre-Luc O’Brien

L’Isothermic de Thetford Mines a amassé trois points sur une possibilité de quatre au cours de la dernière fin de semaine. Après sept parties, le dossier de l’équipe montre deux victoires et cinq revers dont deux sont survenus en tirs de barrage.

Pierre-Luc O’Brien ne s’inquiète pas de ce début de saison plus ou moins satisfaisant. « Notre fiche n’est pas celle qu’on devrait avoir en ce moment. On est tous capables de se regarder et de se le dire, mais je crois que nous sommes sur la bonne voie de nous former une équipe solide », affirme celui qui en est à une première campagne avec le club.

Quant à son jeu, il se dit satisfait même s’il n’a pas encore trouvé le fond du filet jusqu’à maintenant. « Le jour où je n’aurai plus de chances de marquer, je vais commencer à me poser des questions. Même si je sais que je n’ai pas encore de but, j’ai des chances et je suis satisfait de mon jeu et mon effort est toujours là, ce qui importe le plus pour moi », de mentionner celui qui a récolté six mentions d’aide.

L’attaquant de 31 ans ne connaissait pas la LNAH avant de s’amener avec l’Isothermic. « J’avais vu une rencontre à Trois-Rivières il y a de ça plusieurs années. J’en avais entendu parler par des amis qui ont joué, mais sans jamais y porter une attention particulière. » L’athlète de 5’9’’, qui vient de passer quatre des cinq dernières saisons dans l’East Coast Hockey League (ECHL) avec les Stingrays de South Carolina, avait été repêché par l’Isothermic en 2010 puis libéré par la suite.

C’est comme agent libre qu’il a signé avec l’équipe locale après avoir mis un terme à sa carrière de joueur aux États-Unis. « Bobby (Baril) avait appris par des gens de mon coin à Nicolet et Trois-Rivières que j’étais de retour. Il m’a dit que si j’étais intéressé à venir jouer qu’il serait content de me voir. Comme je commençais une nouvelle vie, je me suis dit pourquoi pas », admet le numéro 20 de l’Isothermic qui a toujours la passion de jouer.

Contrairement à la plupart des joueurs, Pierre-Luc O’Brien n’a pas opté pour le hockey junior québécois pour atteindre les rangs professionnels. Il s’est dirigé vers le Connecticut pour évoluer pendant quatre ans au Sacred Heart University. « Mon père m’avait dit que si j’avais la chance d’aller apprendre l’anglais de le faire parce que ça va te servir. J’ai eu l’opportunité de partir en Colombie-Britannique et je savais que si j’apprenais l’anglais, je pourrais aller étudier aux États-Unis et jouer au hockey, ce qui était mon but », explique celui qui a fait des études en administration. Un élément qui lui sert à plein pour entreprendre cette nouvelle vie.

 

Bloc-notes

L’Isothermic recevra vendredi les 3L de Rivière-du-Loup et tentera de venger son échec de 7-4 subi dans le Bas-St-Laurent lors du premier match de la saison. Puis dimanche, il piquera une visite aux River Kings à Cornwall.

Maxime Lecours, qui en était à son premier match régulier avec l’Isothermic samedi à Jonquière, a marqué dans la défaite de 6-5 en tirs de barrage face aux Marquis. Sa présence avait été requise pour pallier aux absences de Jean-François Laplante, Maxime Villemaire et Simon Olivier.

Antoine Tardif, qui a partagé avec Kevin Desfossés la saison dernière le travail devant le filet de l’Isothermic, est devenu à 23 ans maire de la municipalité de Daveluyville dans les Bois-Francs, d’où il est originaire. Il a remporté une victoire aux dépens du maire sortant Gilles Labarre.