Unique, épique et mythique, la Classique des Appalaches voit le jour
CYCLISME. Un nouvel événement cycliste d’envergure, la Classique des Appalaches attend des centaines de coureurs les 19 et 20 septembre à Victoriaville pour une longue course de 135 km sur un parcours accidenté et qui culminera au sommet du mont Arthabaska.
Les responsables ont dévoilé, le 24 avril dernier, les détails de cette Classique des Appalaches née de la volonté et de la vision d’Alexis Pinard, de Daniel Morin et de Claude Pinard, trois passionnés de vélo originaires de Victoriaville.
Le trio réfléchit à son projet depuis 2012. «Nous avons mis sur pied cet événement en raison de notre passion pour le sport et pour notre attachement à la région, a souligné M. Pinard. Nous avions envie aussi de contribuer à un événement au Québec. Et dans la région, ici, on a découvert un terrain de jeu extraordinaire. En roulant vers Ham-Nord et Sainte-Hélène-de-Chester, on a réalisé qu’il y a beaucoup d’attraits, tant au niveau des paysages que du degré de difficulté. Nous pouvions ainsi créer quelque chose d’unique, d’épique et de mythique.»
Deux volets
La Classique des Appalaches, qui traversera 14 municipalités, propose deux volets : compétitif et récréatif.
Une longue course d’une journée marquera le volet compétitif, une course de 135 km, dont 45 km sur terre battue.
La Classique remettra 25 000 $ en bourses, dont 10 000 $ au vainqueur. «La course représente un défi extraordinaire. Nous voulions que les bourses le soient aussi», a précisé M. Pinard.
Le volet récréatif, lui, de type «Gran Fondo», proposera trois circuits de 135 km, 110 km et 65 km pour permettre aux cyclistes d’explorer la beauté et la richesse des paysages à travers des parcours conçus selon la distance et le niveau de difficulté.
Un ambassadeur
L’organisation de la Classique a fait appel au cycliste professionnel Hugo Houle, natif de Sainte-Perpétue, pour agir à titre d’ambassadeur dans le but de promouvoir l’événement et d’attirer des coureurs nord-américains.
L’athlète connaît bien, pour s’y être entraîné, différentes portions du parcours proposé et peut ainsi témoigner de la difficulté que représente la Classique. «Ce sera très intéressant au niveau stratégique. Plusieurs dénivelés permettront des attaques. Ce sera difficile à gérer. La course peut se perdre à tout moment du parcours. Le plus costaud, le plus fort triomphera. On aura droit à un spectacle intéressant. Impossible qu’il n’y ait pas énormément d’action», a souligné Hugo Houle dans une vidéo provenant d’Italie où il participe à une compétition.
«La Classique n’a rien à envier à ce qui se fait ailleurs dans le monde, a-t-il ajouté. Je veux la faire connaître. Il y a trop de beautés à offrir. Il s’agit de l’un des plus beaux coins du Québec.»
La Fédération applaudit
«Nous assistons à la naissance d’une épreuve qui marquera l’imaginaire du cyclisme au Québec et au Canada, une course qui se distingue par son degré de difficulté et ses ascensions. Ce sera une course très relevée, un défi très intéressant pour les coureurs», a fait valoir, pour sa part, le directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes, Louis Barbeau, notant au passage qu’il s’agit d’un retour dans la région puisqu’aucune épreuve cycliste n’y a été tenue depuis 20 ans.
Les intéressantes bourses offertes, croit-il, devraient permettre d’attirer des coureurs du Nord-est américain, de l’Ontario et de partout au Québec.
Toutes les informations au sujet de la Classique des Appalaches sont disponibles sur le site Internet au www.classiquedesappalaches.com.
Municipalités traversées par la Classique des Appalaches
-Victoriaville
-Saint-Christophe-d’Arthabaska
-Saint-Norbert-d’Arthabaska
-Sainte-Hélène-de-Chester
-Saint-Fortunat
-Chesterville
-Notre-Dame-de-Ham
-Ham-Nord
-Saint-Rémi-de-Tingwick
-Tingwick
-Warwick
-Sainte-Élizabeth-de-Warwick
-Saint-Albert
-Kingsey Falls