Une réponse satisfaisante jusqu’à maintenant

Pour la première fois de son histoire, le Festival Promutuel de la relève de Thetford utilise la vente de billets afin d’accéder aux spectacles qui seront présentés du 19 au 21 août sur les deux scènes du centre-ville et du stade Desjardins. Cette décision est majoritairement liée aux mesures de santé publique en vigueur.

Le président du conseil d’administration, Charles Morin, s’est dit satisfait de la réponse jusqu’à maintenant. Au moment d’écrire ces lignes, les ventes allaient bientôt atteindre les 3000 places. « Je suis vraiment content de dire que ça va bien. Si on compare avec le macaron en 2019, nous avions eu une réception correcte, mais qui n’était pas aussi bonne que cette année. Je pense que les gens sont tout de même compréhensifs de la situation actuelle et des enjeux que nous avons. »

Rappelons qu’avant la pandémie, le festival, qui en sera cette année à sa 28e édition, avait déjà amorcé un changement avec la vente de macarons afin d’avoir accès à une partie de la programmation.

Selon Charles Morin, ce qui est d’autant plus intéressant, c’est qu’avec l’achat de billets et de passeports, l’organisation peut maintenant suivre la provenance des festivaliers. Plusieurs sont en effet de l’extérieur de la région, alors que la population locale demeure néanmoins présente.

Le comité prévoyait tenir un kiosque au Marché public de Thetford la fin de semaine dernière afin de rejoindre des gens qui seraient moins à l’aise avec la plateforme de vente en ligne. « Nous avons aussi parlé à des personnes qui attendent à la dernière minute pour acheter leurs billets, même s’ils n’auront pas nécessairement les meilleurs. »

Mentionnons que s’il reste des places, la population pourra s’en procurer devant l’entrée le soir des spectacles.

POPULAIRE, LE PASSEPORT

Le passeport disponible pour les trois soirées au stade Desjardins semble populaire auprès des festivaliers. L’organisation en a d’ailleurs ajouté depuis le lancement de la vente.

« Cette année, c’est une surprise sur toute la ligne, nous ne savions pas à quoi nous attendre, donc nous avions modéré les attentes. Nous sommes conscients que pour certains, ce format est plus difficile. Le festival a toujours été des gens qui se rassemblent en famille et entre amis autour desquels nous insérions des spectacles. L’enjeu était de savoir s’ils seraient au rendez-vous sans le même rassemblement. Visiblement, ils le seront et c’est positif », a souligné le président du festival.

UNE ANNÉE UNIQUE

Au cours des dernières semaines, l’organisation s’est fait poser beaucoup de questions par des personnes inquiètes que la formule de cette année devienne la norme pour le Festival de la relève. Charles Morin a voulu se faire rassurant en affirmant que ce ne sera pas le cas. La situation actuelle a forcé le conseil d’administration à fonctionner ainsi.

Même si, depuis le lancement de la programmation, le gouvernement a augmenté ses autorisations de capacité d’accueil, le délai était beaucoup trop court pour que le festival change ses plans. Le comité est toutefois satisfait des configurations offertes, a indiqué le président.

« Les gens nous demandent pourquoi le centre-ville est aussi payant. Il faut comprendre qu’au départ, la limite était de 250 places », a-t-il rappelé.

Enfin, bien que l’objectif soit de revenir à un festival comparable aux éditions précédentes dans les prochaines années, l’organisation ne ferme pas la porte à l’idée de tenir des spectacles payants de plus grande envergure au travers de la programmation normale.

Pour tout savoir de la programmation et pour se procurer des places, visitez le https://www.inforeleve.com/.

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