Les élèves de la formation professionnelle sollicités

Les opportunités d’emploi pleuvent pour les élèves de centres de formation professionnelle comme Le Tremplin. Ceux-ci ont l’embarras du choix alors qu’en plus des entreprises locales, des employeurs provenant d’aussi loin que l’Abitibi se déplacent à Thetford Mines pour convaincre les finissants de s’établir chez eux.

Le directeur du Tremplin, Claude Lavoie, qui travaille dans le domaine de la formation professionnelle depuis 1992, a pu observer les besoins en main-d’œuvre augmenter de façon graduelle. «Ça fait une bonne quinzaine d’années que ça se parle. Quand j’enseignais au début des années 2000, on commençait à dire aux élèves que les opportunités d’emploi seraient là pour eux en raison des nombreux départs à la retraite qui étaient imminents. Présentement, l’économie roule à fond de train alors la conjugaison des deux fait en sorte qu’il y a une pénurie de main-d’œuvre», a-t-il soutenu.

Le Tremplin accueille 300 élèves répartis dans 18 programmes, dont 14 sont dispensés dans les locaux de la rue Monfette Est à Thetford Mines. D’autres sont offerts ailleurs, comme lancement d’entreprise à l’Espace entrepreneuriat région Thetford ou charpenterie-menuiserie à Disraeli.

«Les entreprises sollicitent régulièrement nos gens. Par exemple, la journée même où la première cohorte en charpenterie-menuiserie a commencé ses cours, il y avait déjà des employeurs leur offrant des temps partiels», a mentionné M. Lavoie.

Ce dernier a toutefois précisé qu’il n’y a pas davantage de gens décidant de quitter leur formation qu’auparavant. Les employeurs sont, dit-il, plutôt respectueux de ce côté et leur permettent de terminer leurs cours.

Francisation

Depuis la fin de l’année 2017, le Tremplin offre la francisation aux travailleurs étrangers. «Nous avons actuellement 61 d’entre eux qui suivent ces cours. Les entreprises de la région recrute dans des pays comme les Philippines, la Tunisie et le Mexique. Pour nous, c’est une nouvelle expérience et ça se déroule très bien. D’ici les cinq ou six prochains mois, nous devrions en ajouter une dizaine et ça n’ira pas en diminuant. Ce sont des gens qui apportent à l’économie locale et qui veulent éventuellement rapatrier leur famille. C’est très intéressant pour la région», a conclu Claude Lavoie.

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